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Étant les premiers modèles d’un enfant, un parent est à tout prix le premier réflecteur d’une positivité chez celui-là. Tous parents veulent le bien être de leurs enfants mais parfois les différenciations à travers leurs éducations majoritairement en deviennent une barrière. Parmi les différentes approches, certains adoptent ce qu’on appelle aussi UNE PARENTALITÉ POSITIVE que nous allons découvrir ensemble.

  1. ECOUTER ET RESPECTER LES BESOINS DE L’ENFANT. 

Premier point important n’est autre que LA COMMUNICATION ET LA COMPRÉHENSION. Avec cette approche, l’enfant apprend à avoir confiance en lui, à parler de ses émotions, à communiquer dans le respect et à reconnaître ce que les autres ressentent. Il apprend aussi à être autonome et responsable de ses actes. 

  • EMPATHIE DANS LA COMMUNICATION

Avec la parentalité positive, le parent cherche à guider son enfant au lieu de le contrôler ou de le dominer. Ce point compare l’enfant comme une plante à cultiver ; et le parent de son côté comme un jardinier l’aidant à atteindre son plein potentiel.

  • MOINS DE RAPPORTS DE FORCE 

Le parent qui adopte des pratiques parentales positives a toujours de l’autorité, mais il l’exerce avec douceur. « Quand il y a un problème, le parent implique son enfant dans la solution ; le parent veut le rendre responsable plutôt que de le faire obéir par la peur. » Avec cette approche, les punitions ne sont pas conseillées à être utilisées, car elles feraient de la peine et pourraient humilier l’enfant au lieu de lui apprendre à bien agir. Quand l’enfant se comporte mal, le parent va préférer lui donner une conséquence logique ou l’encourager à poser un geste de réparation.

En dépit de toutes ces importantes pratiques, il faut bien faire attention pour ne pas tomber dans certains pièges. Prenons l’exemple de celui du PARENT PARFAIT. De leur côté, les parents ont tendance à ne jamais s’excuser ; comme l’enfant qui apprend, la parentalité aussi ça s’apprend. L’important reste toujours de faire de son mieux. Et en s’excusant vous montrez à votre enfant de reconnaître ses erreurs et ainsi vous devenez un bon modèle. En mettant en pratique les notions de la parentalité positive, le parent chemine, tout comme son enfant, et il ressent plus de plaisir à être parent. 

Marie-Hélène Gagné, professeure titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval, nous fournit certaines stratégies efficaces sur comment s’y prendre.

  • Privilégier les consignes positives 

Les consignes positives dirigent l’attention de l’enfant vers le comportement souhaité. Au lieu de dire à l’enfant de ne pas courir, son attention se porte sur le mot courir en soi et aura tendance à le faire. On pourrait lui dire de préférence de marcher. Car son cerveau analyse le plus souvent ce qu’il entend et non pas examiner de façon contradictoire les mots entendus. Sans oublier que quand il y a trop de règles, l’enfant oublie. 

  • Le faire réfléchir

Pour responsabiliser votre enfant et diminuer son opposition, vous pouvez lui poser une question au lieu de lui donner un ordre. C’est un truc qu’utilise Sandra, maman de deux fillettes. « Quand elles oublient d’apporter leur assiette sur le comptoir après le souper, je leur demande : “Qu’est-ce qu’on fait après le repas?” Elles sont contentes de donner la réponse… et de le faire. » Lorsque votre enfant réfléchit, il se sent grand et responsable. Il coopère plus. 

  • Reconnaître ses émotions

Lors qu’un enfant vit un moment émotionnel difficile, il est plus courant de dire que ce n’est pas grave ou ne pleure pas ou encore ça va aller ; mais si vous vous mettiez à leur place, essayer de les comprendre et répondre comme tel ; Je te comprends…. Cela fait de la peine……l’enfant aurait senti un sentiment de compréhension et de satisfaction, ce qui l’aurait aidé à se calmer plus facilement car il se sentirait valorisé.

  • Éviter les étiquettes 

« Tu prends trop de temps à t’habiller, tu es lent ! »

C’est normal que certains comportements de votre enfant vous énervent, mais il est important de ne pas le rabaisser. En plus de lui faire de la peine et de nuire à son estime de soi, cela peut renforcer un mauvais comportement. L’enfant qui se fait traiter de « tannant » en vient à croire qu’il l’est vraiment et qu’il va agir comme tel.

  • Préférer la réparation à la punition

Si votre enfant fait une bêtise, l’idéal, c’est de lui permettre de la réparer. Contrairement à la punition, la réparation lui montre les comportements acceptables. Les conséquences naturelles ou logiques sont une autre façon de responsabiliser l’enfant. Pour exemple de conséquences naturelles, un enfant qui joue avec une bougie allumée ou qui refuse d’enfiler ses gants de froid. Et pour exemple de conséquences logiques, un parent l’applique. Un enfant lance un jouet ; vous le lui enlevez.

  • Encourager les bons comportements

Mettre votre énergie à renforcer les bons comportements de votre enfant au lieu de gérer ses comportements dérangeants peut aussi être efficace. Il est bon de le féliciter en décrivant ce qu’il fait de bien. Dire : « Tu as mis ton pyjama tout seul. Bravo ! » Plus vous accordez de l’attention positive à votre tout-petit, moins il a de comportements dérangeants. 

  • Éviter de lui prêter des intentions

Au magasin, votre enfant de 2 ans montre du doigt un toutou et vous pensez qu’il le veut. Et s’il voulait simplement vous dire qu’il reconnaît cet objet? « Si vous lui dites “non”, il va insister, se mettre à pleurer devant tant d’incompréhension », écrit la psychologue Isabelle Filliozat dans son livre J’ai tout essayé. Vous aurez plus de chance d’éviter la crise en disant : « Oui, c’est un toutou. Tu aimes les toutous. » Même conseil avec un enfant de 3 ans qui veut toujours tout. À cet âge, le verbe « vouloir » veut dire plein d’autres choses. Par exemple, « Je veux de la crème glacée » peut vouloir dire que votre enfant voit de la crème glacée, qu’il aime ça ou qu’il se rappelle en avoir mangé hier. 

Parfois, un enfant agit mal parce qu’il manque d’attention positive. La psychoéducatrice conseille ainsi de passer chaque jour un bon moment à jouer avec votre enfant, le coller ou lui dire des mots affectueux.

A retenir,

La parentalité positive invite le parent à se mettre à la place de l’enfant pour mieux le comprendre. Cette approche amène le parent à éduquer son tout-petit en le guidant plutôt qu’en le contrôlant. Les pratiques parentales positives encouragent la réparation et la collaboration plutôt que la punition. Une parentalité positive est l’une des meilleures stratégies pour cultiver une mentalité positive chez un enfant.

Joe Dens Augustin

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